En 1988, l’industrie canadienne de l’entretien d’aéronefs faisait face à une pénurie critique de personnel qualifié; de plus, elle manquait de normes professionnelles pour la plupart des métiers dans le secteur. À la demande de l’Association du transport aérien du Canada (ATAC), on a formé un comité directeur composé de 30 représentants de l’industrie et on a commandé une étude exhaustive sur les ressources humaines, grâce à l’aide financière et à l’expertise de Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC).
Menée par la société Price Waterhouse entre 1988 et 1991, cette étude fut la première en son genre jamais réalisée sur l’industrie. Les conclusions de l’étude comprenaient quatre recommandations :
- Définir des normes professionnelles pour l’industrie ;
- Établir des programmes de formation and programmes de base pour les organismes de formation postsecondaires ;
- Recruter de nouveaux travailleurs dans l’industrie ;
- Développer des mécanismes pour une planification des ressources humaines à l’échelle de l’industrie.
En 1991, le Conseil canadien de l'entretien des aéronefs (CCEA) fut fondé pour formuler des solutions à ces questions.
Les entreprises de l'industrie canadienne de l'aviation et de l’aéronautique sont des chefs de file du marché mondial dans de nombreux domaines spécialisés, notamment : avions de transport régional, jets d'affaires, hélicoptères commerciaux, petits moteurs à turbine à gaz, simulateurs de vol, trains d'atterrissage et applications spatiales. Les entreprises canadiennes constituent des sources concurrentielles à l'échelle internationale pour les services de maintenance, de réparation et de révision des moteurs (MRO).
En 2005, le CCEA avait publié quatre normes professionnelles pour le secteur manufacturier aérospatial. Trois ans plus tard, il a réalisé une étude sur l’industrie aérospatiale, suivie de deux autres études, l’une sur les pilotes professionnels et l’autre sur les aéroports canadiens.
En 2010, le CCEA a changé son nom au Conseil canadien de l’aviation et de l’aérospatiale (CCAA) pour refléter le nombre croissant de contrats obtenus dans d’autres secteurs de l’industrie de l’aéronautique et de l’aérospatiale.